Parcours de Charles, ingénieur en optimisation

Charles

Ingénieur en optimisation

Ton parcours chez EURODECISION, ça commence comment ?

Après mon DUT en Génie électrique et informatique industrielle, j’ai intégré l’école d’ingénieurs Telecom Paris et j’ai pu faire un double diplôme à Polytechnique Montréal. J’ai découvert l’optimisation au Canada, en suivant des cours de programmation par contraintes qui m’ont beaucoup plu.

De retour en France, j’ai choisi d’effectuer mon stage de fin d’études sur un sujet de recherche opérationnelle. C’était très intéressant, mais comme il n’y avait pas d’expert en optimisation au sein de l’équipe, j’ai manqué d’interlocuteur avec qui confronter mes idées. Je me suis donc rendu compte que si je poursuivais dans cette voie, je préfèrerais pouvoir bénéficier des connaissances d’autres professionnels de la RO. Mes recherches m’ont fait découvrir EURODECISION, et j’ai rejoint l’équipe début 2023.

Pourrais-tu nous donner un exemple de projet sur lequel tu travailles ?

Depuis mon arrivée, une partie de mon temps est consacrée au développement d’un moteur d’optimisation de régulation ferroviaire en temps réel pour notre client SIEMENS. Ce projet s’inscrit dans le cadre du prolongement et de la modernisation de la ligne du RER E, qui sera notamment équipée de capteurs favorisant une analyse fine des données. Notre objectif est de faciliter la prise des décisions de régulation afin de minimiser la propagation des perturbations sur ce réseau de transport très complexe et très fréquenté, qu’il s’agisse de trafic passager ou fret.

J’ai également eu l’occasion d’être impliqué dans le projet de recherche européen AI4DEF, visant à un développement et à une application accélérés de l’IA dans la défense afin de maintenir la souveraineté et l’excellence européennes dans ce domaine. Dans le cadre de ce projet, nous avons ainsi utilisé des approches innovantes issues du biomimétisme ou encore des modèles d’IA hybrides combinant des modèles de recherche arborescente Monte Carlo (MCTS) et de machine learning.

Aujourd’hui, qu’est-ce qui te plait le plus dans cette mission ?

J’apprécie beaucoup les interactions avec les clients, ils ont à cœur de partager et de nous faire comprendre leur métier, et sont aussi intéressés par notre explication de ce qu’il y a derrière nos algorithmes : ce sont des échanges très enrichissants.

D’une manière générale, j’aime travailler sur des sujets liés à des problématiques auxquelles tout le monde peut être confronté. Même si cela n’est évidemment pas utile ni pertinent de tout modéliser, chaque décision du quotidien est prise en fonction d’objectifs, de contraintes et d’outils à notre disposition. Je trouve passionnant de me dire que notre vie courante peut être appréhendée sous l’angle de la recherche opérationnelle !

Quel conseil donnerais-tu à un nouveau collaborateur qui rejoint EURODECISION ?

Je dirais que lorsque l’on est face à un problème ou une impasse, il ne faut surtout pas hésiter à échanger avec les collègues, même s’ils ne travaillent pas sur le même sujet. Il arrive que simplement en reformulant la problématique, en discutant avec une personne en dehors du projet, cela permette de prendre du recul, de réorganiser ses idées, et la question nous apparait alors sous un nouveau jour.

Aurais-tu un moment marquant à partager ?

J’ai récemment eu l’occasion de suivre une formation sur le « Travail en équipe ». Les nombreux ateliers ont été des occasions de mettre les concepts en pratique, mais aussi de mieux se connaître entre collègues. Il y a d’ailleurs eu un moment plutôt rigolo où on a pu constater que notre profil d’ingénieur avait un impact sur notre manière de raisonner de façon générale : nous avons tous abordé l’un des cas pratiques sous le prisme de l’optimisation, alors que l’animateur nous a ensuite montré que des approches moins scientifiques pouvaient aussi apporter de bons résultats. Cela permet de prendre du recul !